dimanche 27 janvier 2013

INJECTION DE BOTOX


 l'injection d'un anesthésiant local ou de toxine botulique (botox) dans une série de points de la tête dénommés "gâchette", situés dans la musculature péricrânienne et du cou, réduit la fréquence des crises de migraine chez les patients atteints de ce trouble.
identication de  l'emplacement de ces points de gâchette dont l'activation déclenche des crises de migraine, et le rapport entre ceux-ci, la durée de la maladie et la sévérité des crises.

La céphalée est une expérience pratiquement universelle. Actuellement, il en existe plus de cent types, dont une des plus prévalentes est la migraine, qui en Espagne affecte entre 10-12% de la population, 2 à 3 fois plus chez les femmes que chez les hommes. Quand la migraine cesse d'être épisodique pour devenir chronique (plus de quinze jours par mois), elle provoque une grande incapacité dans la vie quotidienne des patients.


Points de gâchette chez des patients avec migraine

Dans le premier travail, les scientifiques ont exploré des sujets sains et des patients diagnostiqués avec migraine (quelle que soit la fréquence mensuelle de crise), et ont vérifié les différences dans l'existence ou pas de points de gâchette (une exploration capable de déclencher la crise chez de nombreux patients) et leur emplacement. Certaines parmi les conclusions les plus importantes sont que les points de gâchette apparaissent dans 94% des cas de patients avec migraine, et dans 25% seulement des sujets sains. Les emplacements les plus habituels de ces points sont la zone temporale antérieure et la suboccipitale de la tête, au niveau bilatéral. De plus, les scientifiques ont trouvé un rapport positif entre le nombre de points que présente le patient, le nombre de crises qu'il souffre par mois et le nombre d'années que dure la maladie.

Postérieurement, ils ont réalisé une autre étude sur 52 patients avec migraine (réfractaires aux traitements pharmacologiques habituels) à qui ils ont injecté sous la peau 1 ml d'anesthésiant local sur les points actifs toutes les semaines pendant trois mois.

Les scientifiques ont observé chez les patients auxquels on avait injecté un anesthésiant, une diminution de la fréquence de crise supérieure ou égale à 50% par rapport à la période basale chez 18% d'entre eux. De plus, il s'est produit une diminution de 11-49% dans 38% de ces cas. Après le traitement, deux tiers des patients ont déclaré se sentir "mieux ou beaucoup mieux."


Peu de réactions adverses

Dans une troisième étude sur 25 personnes avec migraine chronique, ils ont appliqué par deux fois 12,5 unités de toxine botulique sur chaque point de gâchette, étalées sur trois mois. Afin de comparer les changements produits un mois avant le début du traitement et un mois l'après avoir fini, la fréquence de crise (principale variable), l'intensité et différentes échelles furent enregistrées, ainsi que toutes les réactions adverses produites pendant l'étude, qui furent peu nombreuses, légères et transitoires.

La diminution la plus grande dans la fréquence de crise avec injection de toxine botulique s'est produite dans la vingtième semaine. Quelque chose de semblable s'est produit avec les crises considérées à intensité "modérée" et avec la consommation d'analgésiques de la part des patients.

M. García Leiva avertit que ce système "n'est pas un traitement de première option pour la migraine, et ne peut donc s'appliquer qu'à des patients avec migraine chronique ayant essayé plusieurs traitements avec peu ou aucun résultat encourageant, et présentant une sensibilité périphérique de leur musculature." Récemment, la FDA (Foods and Drugs Administration) des États-Unis a approuvé comme médicament à prescription thérapeutique la toxine botulique pour le traitement de la migraine chronique.

source techno science

Le botulisme est une maladie très dangereuse due à l’ingestion de la toxine botulique; Elle est  préformée par exemple dans un aliment est donc  la substance biologique la plus toxique connue est 70 000 , elle plus efficace que la crotactine le venin de serpent et 20 million de fois plus active que l’arsenic à des doses homéopathiques.

Les spores du botulisme se retrouvent : dans le sol, les sédiments marins, les végétaux (légumes, fruits, et fromages) et dans les intestins d’animaux (porc et poisson); elles supportent des températures élevées de l’ordre de 120°C (en atmosphère humide)
Risque pour la santé : paralysie musculaire,  : faciale, respiratoire,  troubles visuels. La toxine circule dans le sang, et bloque les transmissions nerveuses pouvant conduire à la mort. 






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